“What condition will not miserable men accept?”: Hegemonic Masculinity in John Lyly’s Galatea

Abstract

Studies of gender in John Lyly’s pastoral comedy Galatea (1592) have primarily focused on the queer potential of the female-to-male (FTM) crossdressing plot. While the critical focus on same-sex love and gender fluidity in the play has been evocative, it has understated the importance of hegemonic masculinity and biological gender determinism in the play. Neptune, Tityrus, and Melibeus, for example, reveal that their ways of being male are actually in competition with each other, quite inflexible, and closely monitored by the other men in the play. Moreover, while Phillida and Galatea become queer when they fall in love with each other, they begin the story with a view of gender as natural and immutable; they come to see gender as mutable only after Venus offers to perform the “unpossible” (5.3.154) to turn one of them into a man. This article will use R. W. Connell’s theory of hegemonic masculinity to argue that Neptune represents a rigid formation of hegemonic masculinity, and that Melibeus and Tityrus represent an ascendant form of hegemonic masculinity.

Résumé

Les études de genre sur la comédie pastorale Galatea (1592) de John Lyly se sont principalement intéressées au potentiel queer de l’intrigue qui met en scène un travestissement de femme à homme (FTM). Bien que la critique ait souvent mis l’accent sur le rôle évocateur de l’amour homosexuel et de la fluidité des genres au sein de la pièce, elle a sous-estimé l’importance de la masculinité hégémonique et du déterminisme biologique des genres. Neptune, Tityrus et Melibeus, par exemple, entrent en compétition les uns avec les autres dans la manière dont ils vivent leur masculinité. Leur conception de ce que signifie être un homme est assez rigide et fait l’objet d’une surveillance de la part des autres hommes de la pièce. Qui plus est, bien que Phillida et Galatée deviennent queer lorsqu’elles tombent amoureuses l’une de l’autre, à l’ouverture de la pièce, elles conçoivent le genre comme naturel et immuable ; ce n’est qu’après que Vénus ait proposé de réaliser le “non-possible” (5.3.154) en transformant l’une de ces deux femmes en homme qu’elles en viennent à considérer le genre comme étant susceptible de changements. Cet article s’appuiera sur la théorie de la masculinité hégémonique de R. W. Connell pour soutenir que Neptune représente une formation rigide de la masculinité hégémonique, et que Melibeus et Tityrus représentent une forme ascendante de masculinité hégémonique.