Résumés
Abstract
This paper examines the shared rhetoric between human and horticultural generation in early modern England, particularly focusing on grafting. Early modern English gardening manuals imagine grafting as a method of controlling generation in the natural world, and early modern English obstetrical treatises imagine the female generative body in horticultural language. Alongside these scientific texts, this article uses Shakespeare’s The Winter’s Tale as a literary case study of grafting rhetoric. Ultimately, while grafting treatises imagine man’s power over generation in the natural world and obstetrical treatises imagine controlling human generation using horticultural metaphor, The Winter’s Tale complicates this fantasy by depicting Leontes’s efforts at genealogical control as unnecessary and fruitless: not only do Perdita and Hermione survive and flourish after his attempts to kill them, but Perdita is the legitimate and non-grafted offspring of Hermione and Leontes.
Résumé
Cet article examine la rhétorique que partagent la reproduction humaine et l’horticulture en Angleterre au début de l’époque moderne. Les ouvrages portant sur les jardins, à l’époque, représentent la greffe comme une méthode pour contrôler la reproduction dans le monde naturel, tandis que les ouvrages d’obstétrique de la même époque représentent la capacité reproductrice du corps féminin en termes d’horticulture. A côté de ces textes scientifiques, on se sert dans cet article de la pièce de Shakespeare The Winter’s Tale comme exemple de la rhétorique de la greffe. En dernière analyse, tandis que les ouvrages décrivant la greffe représentent la puissance humaine sur la reproduction dans le monde naturel et que les ouvrages d’obstétrique représentent la reproduction humaine avec des métaphores tirées de l’horticulture, The Winter’s Tale vient compliquer cet imaginaire en présentant comme futiles les tentatives de contrôle généalogique de Leontes : non seulement Perdita et Hermione survivent et fleurissent après les tentatives de meurtre, mais encore Perdita est le fruit légitime non-greffé des amours d’Hermione et Leontes.