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L’insertion professionnelle des personnes toxicomanes pose un défi particulier pour les milieux de la réadaptation en toxicomanie et pour les services spécialisés en matière d’emploi. Peu d’études ont mis en évidence des processus de précarisation du travail chez les jeunes toxicomanes. Pour ce faire, nous avons privilégié le récit de vie comme démarche de recherche. L’objectif du présent article est de montrer des dynamiques qui sous-tendent les trajectoires socioprofessionnelles de quinze jeunes consommateurs âgés de 18 à 30 ans. Quatre dynamiques sont présentées, illustrées et concrétisées par un récit.

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Cette contribution analyse l’expérience particulière des apprenantes et des apprenants en formation professionnelle duale sous l’angle de la psychodynamique du travail. L’originalité de la démarche consiste à s’intéresser d’une part à une population adolescente et d’autre part, à un contexte mixte de formation et d’emploi. À partir de la souffrance évoquée au cours d’entretiens semi-directifs par des jeunes ayant rompu prématurément leur formation, il s’agit de s’intéresser aux stratégies qu’ils ont mises en oeuvre pour y faire face. L’analyse s’arrête sur les stratégies retenues, abandonnées, ou encore inédites et pose un questionnement sur la manière dont les jeunes « apprennent » à les mobiliser.

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L’adolescence est à la fois une étape de transition et de construction de l’identité au cours de laquelle se présentent aujourd’hui de nombreuses incertitudes face à l’insertion professionnelle future. En examinant le rapport à l’école et au travail pendant l’adolescence au moyen d’une étude exploratoire menée par entretiens semi-dirigés, cet article montre comment le fait de travailler permet de construire des certitudes pour les jeunes en regard de l’acquisition d’expériences de travail et de la construction de l’autonomie tant sur le plan social que financier et professionnel. Cependant, ce rapport généralement positif au travail ne trouve pas d’équivalence dans le rapport des jeunes à l’école, davantage marqué par la nécessité, l’obligation et la contrainte. De plus, le fait de travailler pendant les études semble avoir des effets plutôt négatifs sur les dimensions relationnelles de la vie des jeunes interviewés et les conséquences des rapports opposés à l’école et au travail ne sont pas négligeables. Quelques pistes de réflexion pour la recherche et l’intervention sont soulevées en guise de conclusion.

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La recherche présentée vise à explorer les éléments de la représentation sociale du travail des finissantes et des finissants des écoles secondaires de langue française de l’Ontario qui peuvent avoir une incidence sur leur choix professionnel. Les éléments représentationnels ressortis de l’enquête par entrevue effectuée auprès de treize élèves franco-ontariens sont décrits selon trois aspects : descriptif, prescriptif et identitaire. L’aspect « descriptif » de la représentation sociale étudiée confirme une vision précaire et instable du marché de l’emploi. L’aspect « prescriptif » démontre que les participants à notre enquête reproduisent une dynamique de valorisation de l’affirmation personnelle par le travail. Finalement, l’aspect « identitaire » met en relief l’importance du bilinguisme comme élément qui renforce chez les jeunes francophones participants une image positive de leur groupe d’appartenance dans le contexte spécifique d’insertion socioprofessionnelle.

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Cet article traite de la question du lien entre travail et handicap. Ce lien est à la fois complexe et problématique. Ce qui fait du travail un champ où se jouent plusieurs processus de rejet et de discrimination. La discrimination que rencontre la personne ayant une incapacité sur le marché du travail est double : elle se produit par rapport à l’accès au travail et au sein du travail. La compréhension de cette discrimination nécessite de tenir compte d’autres formes de discrimination que la personne ayant une incapacité rencontre dans de multiples secteurs de la vie. Enfin, cette discrimination, parce que négative, appelle le renforcement des pratiques de discrimination positive en faveur de la personne ayant une incapacité, qu’elle soit déjà en emploi ou en quête d’un travail.