Résumés
Abstract
This article explores the evolution of Canadian criminal and civil responses to non-consensual synthetic intimate image creation and distribution. In recent years, the increasing accessibility of this type of technology, sometimes called deepfakes, has led to the proliferation of non-consensually created and distributed synthetic sexual images of both adults and minors. This is a form of image-based sexual abuse that law makers have sought to address through criminal child pornography laws and non-consensual distribution of intimate image provisions, as well as provincial civil intimate image legislation. Depending on the province a person resides in and the age of the person in the image, they may or may not have protection under existing laws. This article reviews the various language used to describe what is considered an intimate image, ranging from definitions seemingly limited to authentic intimate images to altered images and images that falsely present the person in a reasonably convincing manner.
Résumé
Cet article explore l’évolution des réponses pénales et civiles canadiennes à la création et à la distribution d’images intimes synthétiques non consensuelles. Ces dernières années, l’accessibilité croissante de ce type de technologie, parfois appelée « deepfakes », a conduit à la prolifération d’images sexuelles synthétiques d’adultes et de mineurs créées et distribuées sans consentement. Il s’agit d’une forme d’abus sexuel par l’image que les législateurs ont cherché à combattre en adoptant des lois pénales sur la pornographie juvénile et des dispositions sur la distribution non consensuelle d’images intimes, ainsi que des lois civiles provinciales sur les images intimes. Selon la province dans laquelle une personne réside et l’âge de la personne figurant sur l’image, elle peut ou non bénéficier d’une protection en vertu des lois existantes. Cet article passe en revue les différents termes utilisés pour décrire ce qui est considéré comme une image intime, allant de définitions apparemment limitées à des images intimes authentiques à des images modifiées et à des images qui présentent faussement la personne d’une manière raisonnablement convaincante.