Résumés
Abstract
While “freedom of the press” is explicitly guaranteed in section 2(b) of the Charter, Canadian courts have tended to treat the term as a superfluity to be protected, if at all, through the related but conceptually distinct notion of freedom of expression. This paper argues that the absence of a discrete analytical framework for press freedom fails to give full meaning to the text of the Charter and is inconsistent with the Supreme Court’s own acknowledgment of the vital and unique importance of press freedom within the context of section 2(b). I suggest that the reasons provided for rejecting constitutional protection are typically based on the presumed absence of any workable Charter framework, which the analysis proposed here attempts to supply. To that end, this paper advances a three-step framework for the protection of newsgathering activity and illustrates its operation by applying it to the vexed issue of confidential sources. It concludes by suggesting that adopting a purposive interpretation of press freedom—as a freedom intended to guarantee the public’s “right to know”—would ensure that the Court’s doctrine matches its rhetoric and that this fundamental freedom is no longer treated as a mere constitutional redundancy.
Résumé
La liberté de la presse est explicitement garantie par l’article 2(b) de la Charte, mais les cours canadiennes ont tendance à la juger superflue et à la protéger, s’il y a lieu, par la notion liée, mais distincte, de la liberté d’expression. Cet article avance que l'absence d'un cadre analytique de la liberté de la presse empêche de donner au texte de la Charte toute sa signification et est incompatible avec l’importance vitale et singulière reconnue par la Cour suprême dans le contexte de l’article 2(b). Je suggère que les raisons en faveur de rejeter la protection constitutionnelle sont généralement basées sur l’absence présumée de tout cadre viable de la Charte. Cet article vise à combler ce besoin, en proposant un cadre en trois étapes pour protéger la collecte de nouvelles et en démontrant son opération par l’application à l’épineuse question des sources confidentielles. L’article se termine en suggérant que l’adoption d’une interprétation téléologique de la liberté de la presse—en tant que liberté destinée à garantir le « droit de savoir » du grand public—peut assurer que la doctrine de la Cour corresponde à sa rhétorique et que cette liberté fondamentale ne soit plus considérée comme une redondance constitutionnelle.