Résumés
Abstract
Rather than provide a detailed discussion of the findings of Carter’s Imperial Plots, this essay explores the lives of three women at the edges of the processes Carter outlines to illustrate the widespread influence of the narrowing of women’s roles and how women resisted and adapted. Our portraits of Maxi’diwiac (Hidatsa), Nancy Arcand (Metis), and Frances Zatylny (Ukrainian-Canadian) show how their agricultural practices (and their lives more generally) were confined by colonialism, while farming became their major site of resistance. Carter’s detailed descriptions of the racialized and gendered spaces on the prairies uncovers the mechanism of colonialism and helps us understand how cultural, social, economic, and political forces shaped the structures in which these women could operate. Despite these women’s deep ties to and labour on their farms, they could not maintain ownership of them.
Résumé
Plutôt que de discuter en détail des découvertes exposées par Carter dans Imperial Plots, cet essai se penche sur les vies de trois femmes vivant en marge des processus soulignés par Carter pour illustrer comment s’est exercée l’influence de la réduction du rôle des femmes et la façon dont les femmes ont résisté à cela et s’y sont adaptées. Les portraits que nous faisons de Maxi’diwiac (hidatsa), Nancy Arcand (métisse) et Frances Zatylny (ukrainienne-canadienne) montrent que si leurs pratiques agricoles (et leur vie en règle générale) se déroulaient dans les limites étroites imposées par le colonialisme, leur ferme était devenue leur principal lieu de résistance. Les descriptions détaillées que fait Carter des espaces racisés et genrés de la Prairie dévoilent le mécanisme du colonialisme et nous aident à comprendre comment les forces culturelles, sociales, économiques et politiques ont façonné les structures dans lesquelles pouvaient agir ces femmes. Mais bien que ces femmes aient entretenu des liens profonds avec leur terre par leur travail, elles n’ont pas pu en conserver la propriété.