Résumés
Abstract
When Virginians, Canadians, and Indians clashed, the Allegheny borderlands were a new ‘muddle ground’ of fateful cultural confusions rather than an established middle ground of recognized compromises. The taking of captives was an early, significant, and portentious part of the contest. Indians who were resettling the region were familiar with traditional panis slavery, with raiding for captives in long-range blood feuds, and with trading Indian captives to Europeans. Their capture of European traders, as diplomatic gifts, was a very recent development.
Colonial trade rivalries became military, and the paltry forts became sites of negotiated surrender in 1754. Before European regulars arrived in numbers, or the Anglo-French war was formally declared, colonial intruders surrendered to their Indian and colonial rivals on three occasions. Virginians surrendered their incomplete stockade at the forks of the Ohio in April. In May, Virginians and Indians ambushed a Canadian party under Ensign Jumonville, and survivors of the initial skirmish sought quarter. Within five weeks, avenging Canadians and Indians forced Virginians to surrender their aptly-named Fort Necessity.
In taking prisoners and hostages in the Allegheny borderlands, colonial officers adapted and violated both European and Indian conventions, and took different approaches in dealing with the independent actions of their Indian allies. On the eve of a major war, captives and their brethren learned what distinctions had been made, and that they might well be violated.
Résumé
Lorsque les Virginiens, les Canadiens et les Indiens s’affrontèrent dans les régions limitrophes des Alleghenys, ils transformèrent ce territoire en une zone de funeste confusion culturelle au lieu d’en faire un terrain de concessions mutuellement respectées. Faire des prisonniers est très tôt devenu un enjeu important et significatif. Les Indiens qui repeuplaient la région pratiquaient traditionnellement l’esclavage des Panis; ils organisaient des incursions pour faire des prisonniers dans le cadre de querelles sanglantes menées loin en territoire ennemi, et ces prisonniers indiens servaient de monnaie d’échange avec les Européens. La capture de commerçants européens, comme cadeaux diplomatiques, était une stratégie toute récente.
Les rivalités commerciales entre les colonies dégénérèrent en conflits militaires, et les forts dérisoires des deux partis firent l’objet d’une reddition négociée en 1754. Avant que les troupes régulières européennes arrivent en grand nombre et que la guerre franco-anglaise ne soit officiellement déclarée, les colons des deux camps adverses et leurs alliés indiens s’étaient affrontés à trois reprises : en avril, les Virginiens, battus, avaient dû céder leur palissade incomplète érigée au confluent de l’Ohio; en mai, les Virginiens et les Indiens avaient tendu une embuscade à un détachement de Canadiens commandé par l’officier de Jumonville, et les survivants de la première escarmouche avaient demandé quartier. Moins de cinq semaines plus tard, les Canadiens et leurs alliés indiens prenaient leur revanche et forçaient les Virginiens à rendre leur petit fort, le bien-nommé Fort Necessity.
En faisant des prisonniers et en prenant des otages dans la région des Alleghenys, les officiers coloniaux adaptaient et violaient les conventions européennes et indiennes; ils cherchaient à s’ajuster aux actions indépendantes de leurs alliés indiens. À la veille d’une guerre majeure, les captifs et leurs camarades d’infortune apprirent que les distinctions qui avaient été faites pourraient très bien être violées.
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