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Comptes rendus

DESROCHERS, P. (2022). Les données administratives publiques dans l’espace numérique. Coll. Gouvernance de l’information. Presses de l’Université du Québec, 114 pages

  • Jonathan Alexandre-Pimparé

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  • Jonathan Alexandre-Pimparé
    Archiviste, Bibliothèque et Archives nationales du Québec

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Couverture de 90<sup>e</sup> Congrès de l’Acfas – Gouvernance de l’information, Volume 52, 2025, p. 4-222, Archives

L’ouvrage est le produit de Pierre Desrochers. Celui-ci est professeur auxiliaire à l’École des sciences de l’information de l’Université d’Ottawa, chargé d’enseignement à l’École nationale d’administration publique (ENAP), enseignant associé de l’Académie du numérique de l’École de la fonction publique du Canada et cadre dans la fonction publique fédérale. Ces diverses fonctions transparaissent dans son propos et dans le public ciblé. Le livre a ainsi pour but d’aborder, brièvement et pour les besoins des gestionnaires, les enjeux associés à la gestion des données administratives accumulées par les organismes publics. Ce propos se divise en quatre chapitres. Le premier chapitre se veut une brève description de ce que sont des données administratives. Une telle précision est nécessaire, étant donné la variation des définitions selon la discipline utilisant ce terme. Les données administratives sont « celles recueillies lors d’enregistrement de personnes, la réalisation de transactions ou lors des activités de tenue de documents liés à la prestation de services ». L’auteur détaille ensuite les différents enjeux associés à l’utilisation des données, tels que leur catalogage, leurs différentes interprétations possibles, leur intégrité et leur duplication. Il importe de bien comprendre ces enjeux afin d’utiliser les données le plus stratégiquement possible et ainsi de répondre aux besoins d’enregistrement de personnes, de transactions et de prestations de services menant à l’existence de ces données. Des méthodes sont nécessaires afin d’assurer la gestion des données en tant qu’actifs stratégiques et de les interpréter de façon optimale. Le deuxième chapitre se concentre sur la compréhension du besoin des données administratives pour l’administration publique. La théorie permet de définir les concepts, qui sont ensuite opérationnalisés par les données. Cet enjeu doit être bien réfléchi, afin de bien encadrer la collecte des données. Cette collecte est effectuée afin de répondre à un besoin primaire, qui varie grandement selon l’organisme et ses besoins. Ce besoin primaire est celui nécessitant l’accumulation de données afin de répondre aux activités quotidiennes de l’organisme. Les données peuvent servir à d’autres fins que la raison primaire de leur collecte, notamment pour des fins de recherche ou de statistiques, que ce soit par l’organisme même ou par d’autres organismes publics ou privés. Indépendamment des besoins et de l’organisme, trois types de dossiers sont établis par les administrations publiques : Les administrations publiques doivent bien encadrer la collecte des données, car l’information est liée à leur responsabilité et à leur performance. Il y a ainsi un but de transparence des administrations. Pour ce faire, la reddition de compte doit reposer sur trois assises : Une fois que les données sont collectées, il faut procéder à leur préparation. Cette dernière se fonde sur deux principes : les procédures de collecte et la qualité des données. Des politiques doivent être adoptées afin de respecter ces principes. S’ensuit l’exploration, qui répond aux besoins expliquant l’existence des données. Bien qu’elle suive la collecte, l’exploitation doit être planifiée avant même la collecte. Le troisième chapitre aborde les approches, les outils et les processus associés à la gestion des données afin de les valoriser. Cette valorisation se compose d’une chaîne de valeur séquentielle composée de cinq étapes : Le quatrième chapitre décrit l’exploitation des données administratives. Cette exploitation s’effectue à l’aide d’une visualisation des données. La visualisation permet de conférer un sens aux données, de mieux comprendre les enjeux et d’orienter la prise de décision. Le processus de construction de la visualisation doit être envisagé comme plusieurs activités en pipeline, dont l’objectif est la transmission d’une image finale. Cette dernière peut être ensuite transmise selon diverses approches, notamment à l’aide de diagrammes ou de tableaux, d’infographie et d’outils d’information spatiale. L’intelligence artificielle devient …