EN :

In the 1940s the federal government undertook schemes to relocate Native people in the Maritimes from smaller reserves to centralized settlements. Beginning in 1945 New Brunswick’s Maliseet were targeted with centralization, as Ottawa planned to relocate the people of the St. Mary’s, Woodstock, and Oromocto reserves to Kingsclear, northwest of Fredericton. New Brunswick centralization, however, failed in large part due to the actions of the Maliseet. By denouncing centralization publicly, by petitioning federal officials, and by reconstituting a Saint John River Valley Maliseet political collective, the Maliseet successfully stymied Ottawa’s New Brunswick centralization plan.

FR :

Au cours des années 1940, le gouvernement fédéral entreprit des projets visant à déménager dans des établissements centralisés les membres des Premières nations des Maritimes qui vivaient dans de petites réserves. À compter de 1945, les Malécites du Nouveau-Brunswick furent ciblés par la centralisation, alors qu’Ottawa planifiait de relocaliser les habitants des réserves de St. Mary’s, de Woodstock et d’Oromocto à Kingsclear, au nord-ouest de Fredericton. Toutefois, la centralisation au Nouveau-Brunswick échoua en raison, dans une large mesure, des actions menées par les Malécites. En dénonçant publiquement la centralisation, en remettant des pétitions aux représentants du gouvernement fédéral et en formant un nouveau collectif politique des Malécites de la vallée du fleuve Saint-Jean, les Malécites firent échec au plan de centralisation d’Ottawa au Nouveau-Brunswick.

EN :

During ten days in August 1971 Prince Edward Island farmers, led by the local chapter of the National Farmers Union, staged high-profile public protests against the provincial government’s neglect of family farm issues and its promotion of economic rationalization and modernization as exemplified in the government’s 1969 Comprehensive Development Plan. While these protests did not stop the trend towards farm abandonment, they did manage to put the concerns of small farmers on the political agenda and dampen the government’s enthusiasm for development planning that ignored small producers. The result was a consultation process between the government and small farmers and the government’s 1972 Family Farm Development Policy.

FR :

En août 1971, les cultivateurs de l’Île-du-Prince-Édouard, dirigés par la section locale du Syndicat national des cultivateurs, organisèrent des manifestations publiques pendant 10 jours, pour protester contre la négligence du gouvernement provincial dans les dossiers touchant les fermes familiales et contre sa promotion de la rationalisation économique et de la modernisation, comme l’illustrait son Comprehensive Development Plan (plan de développement global) de 1969. Bien que ces manifestations n’aient pas mis fin à la tendance à l’abandon des fermes, elles réussirent à inscrire les préoccupations des petits cultivateurs à l’ordre du jour politique et à refroidir l’enthousiasme du gouvernement pour une planification du développement qui faisait fi des petits producteurs. Il en résulta un processus de consultation entre le gouvernement et les petits cultivateurs, et l’adoption en 1972 de la politique du gouvernement sur le développement des fermes familiales.

EN :

This article focuses on the experiences of women teachers in the city of St. John’s between the 1920s and the 1940s. Although their daily work was influenced by many social forces, including those of religion, class, colonialism, and gender, women teachers were positioned as curriculum and pedagogical experts in city schools. They also found spaces to contribute their expertise more broadly to teacher training and education policy-making in Newfoundland during this era.

FR :

Cet article examine les expériences d’enseignantes de la ville de St. John’s entre les années 1920 et les années 1940. Même si elles subissaient dans leur travail quotidien l’influence de nombreuses forces sociales, dont celle de la religion, de la classe, du colonialisme et du sexe, les femmes enseignantes faisaient figure d’expertes en programmes d’études et en pédagogie dans les écoles de la ville. Elles trouvaient aussi des lieux où elles pouvaient mettre plus largement leur expertise au service de la formation des enseignants et de l’élaboration des politiques en matière d’éducation à Terre-Neuve pendant cette époque.