Abstracts
Résumé
Dès ses premiers écrits, Madeleine Ouellette-Michalska travaille à déconstruire la vision exclusivement masculine de la femme, ce qu'elle appelle « les discours de l'oeil ». Dans ses écrits théoriques, elle rêve d'une langue maternelle absente qui permettrait l'expression d'une réalité féminine cachée derrière les mythes du patriarcat. Cette « lecture féministe » de son oeuvre analyse les liens entre ses textes théoriques et sa propre pratique littéraire, surtout ses textes importants des années quatre-vingt, La tentation de dire et La maison Trestler, où elle semble réaliser pleinement son projet théorique.
Abstract
From the beginning of her writing career, Madeleine Ouellette-Michalska has worked to deconstruct the exclusively masculine vision of woman, or what she calls "discourses of the eye." In her theoretical writings, she dreams of an absent maternal language that would allow the expression of a woman's reality concealed behind patriarchal myths. This "feminist reading" of her work analyzes the links between her theoretical texts and her own literary practice, especially her major works of the eighties (La tentation de dire and La maison Trestler), which seem to embody the complete fulfillment of her theoretical project.