Résumés
Abstract
This article discusses the unique factors that led the UNIA in Toronto to become a central fixture in the city’s black community and to the Garvey movement as a whole. Beginning in 1919, the Toronto Division served as a secular outlet for blacks in the city to express their concerns over racism, politics, employment, and the community. Using interviews, newspapers, and official UNIA records, this article explains how meaningful this organization was to the growth, security, and well-being of Toronto’s black community.
Although this study delves into local history, it is also concerned with transnational relations – primarily, Toronto’s place within the African diaspora. The Toronto Division forged relationships with members around the world while taking part in various UNIA activities that transcended provincial and national boundaries. This article, then, assesses the significance of cross-division cooperation and Toronto’s role in the survival of the Garvey movement in Canada and abroad. Since most members of the UNIA in Toronto were Caribbean immigrants, this essay explores the UNIA’s compatibility with West Indian political and cultural ideals. In this way, this research sets Toronto’s black communities firmly within the African diaspora.
Résumé
Le présent article s’attarde aux facteurs uniques qui ont mené l’Universal Negro Improvement Association (UNIA) de Toronto à occuper une place centrale dans la communauté noire de la ville et dans l’ensemble du mouvement Garvey. Dès 1919, la section torontoise de cet organisme a servi de lieu neutre où les Noirs de la ville ont pu exprimer leurs préoccupations entourant le racisme, la politique, l’emploi et la communauté. À partir d’entrevues, de journaux et de dossiers officiels de l’UNIA, cet article explique toute l’importance de cet organisme pour la croissance de la communauté noire de Toronto, sa sécurité et son bien-être.
Bien que l’article porte sur l’histoire locale, il s’intéresse aussi aux relations transnationales, et particulièrement à la place de Toronto dans la diaspora africaine. La section de Toronto a tissé des liens avec des membres des quatre coins du monde en participant à différentes activités de l’UNIA qui transcendaient les frontières provinciales et nationales. L’article évalue aussi la portée de la collaboration entre les sections et le rôle de Toronto dans la survie du mouvement Garvey au Canada et à l’étranger. Puisque la plupart des membres de l’UNIA à Toronto étaient des immigrants des Caraïbes, l’article explore la compatibilité entre l’UNIA et les idéaux politiques et culturels antillais. À cet égard, l’étude situe la communauté noire de Toronto fermement au coeur de la diaspora africaine.