Abstracts
Abstract
Early modern theology and martyrology understood patience as a transformation of one’s perspective on suffering, so that pain and humiliation came to be seen by the sufferer as honourable and even desirable. This article suggests that The Tempest explores the political implications of Christian patience when the concept is translated to the secular spheres of courtship and politics. Miranda and Ferdinand find a sense of agency through Christian patience, leading to the fulfillment of Prospero’s political goals and the dynastic union that concludes the play. However, the repressive side of Christian patience is also revealed through the play’s exclusion of Caliban.
Résumé
La théologie et la martyrologie des débuts de l’ère moderne ont défini la patience comme une transformation de la perspective d’une personne sur la souffrance, jusqu’à ce que la douleur et l’humiliation en viennent à être perçues par la personne qui souffre comme des choses honorables et même souhaitables. Cet article suggère que La Tempête explore les implications politiques de la patience chrétienne lorsque ce concept est importé dans les sphères séculaires de la cour et des affaires d’État. La patience chrétienne permet à Miranda et à Ferdinand d’acquérir une certaine agentivité, aboutissant à l’accomplissement des objectifs politiques de Prospero et à l’union dynastique sur laquelle s’achève la pièce. Cependant, le côté répressif de la patience chrétienne est également révélé par l’exclusion de Caliban de la pièce.