Abstracts
Abstract
In this essay, I theorize genderfucking as a critical legal methodology. Genderfucking is defined by its focus on the needs and experiences of those who ‘fuck’ with gender, resisting attempts at gender governance through laws, policies, and practices. Adopting a politics of messiness, genderfucking is critical of recognition and calls into question the state’s legitimacy in defining and policing gender categories. Genderfucking offers a rich and fertile approach for analyzing a social, political, and legal world indelibly marked by regimes of gender and, in so doing, steps on the path towards gender liberation.
Résumé
Dans cet essai, je théorise le genderfucking en tant que méthodologie juridique critique. Le genderfucking se caractérise par un accent mis sur les besoins et les expériences des personnes qui « fuck » avec le genre, c’est-à-dire celleux qui troublent les régimes disciplinaires du genre, résistant de ce fait les tentatives de gouvernance du genre à travers les lois, les politiques et les pratiques. En adoptant une politique du désordre, le genderfucking critique la politique de la reconnaissance et remet en question la légitimité de l’État à définir et à contrôler la catégorisation de genre. Le genderfucking propose une approche riche et fertile pour analyser un monde social, politique et juridique marqué de manière indélébile par les régimes du genre et, ce faisant, s’engage sur la voie de libération du genre.