Abstracts
Abstract
SELEK̵TEL̵ (Goldstream River), on Coast Salish territory on Southern Vancouver Island in British Columbia, is an important salmon spawning river and fishing location for the WSÁNEĆ (Saanich) people. On April 16, 2011, it was also the site of a diesel and gasoline spill.
In this article, I explore the processes of revitalizing WSÁNEĆ law and how we might think about the revitalization of WSÁNEĆ law in the context of this fuel spill. While I do not present a definitive statement of the application of WSÁNEĆ law, I explore what is needed in order to understand WSÁNEĆ law on its own terms. I turn to WSÁNEĆ stories to ground my understanding of WSÁNEĆ law in a different cosmological and ontological framework, and begin to explore the implications this different framework has for understanding the fuel spill and a WSÁNEĆ approach to “law”. I argue that this framework requires a greater attribution of “being” and “agency” to land, with an emphasis on repairing and maintaining relationships in an encompassing way. In exploring the implications of this shift in framework, I problematize the notions of “jurisdiction” and “remedy”. Specifically, rather than approaching the relationship to land through the idea of jurisdictional authority over it, I argue that WSÁNEĆ law develops a perspective centred on our mutual responsibilities with and to land. I also argue that the notion of jurisdiction can compartmentalize and limit WSÁNEĆ law’s attention to the encompassing nature of our relationships to land. Similarly, as opposed to engaging WSÁNEĆ law only to find a remedy, we must step back and consider how the harm of the fuel spill would be characterized within the distinctive framework of WSÁNEĆ law.
Résumé
SELEK̵TEL̵ (rivière Goldstream), qui se situe sur le territoire des Salishes de la côte au sud de l’île de Vancouver en Colombie-Britannique, est une rivière hôtesse de la fraie de saumon ainsi qu’un lieu de pêche pour le peuple WSÁNEĆ (Saanich). Le 16 avril 2011, elle était également le lieu d’un déversement d’essence et de diesel.
Dans cet article, j’explore le processus de revitalisation du droit WSÁNEĆ ainsi que la façon dont nous pouvons songer à la revitalisation du droit WSÁNEĆ dans le contexte de ce déversement. Bien que je ne présente pas une proposition définitive de l’application du droit WSÁNEĆ, j’explore ce qui est requis afin de comprendre le droit WSÁNEĆ selon ses propres termes. Je me tourne vers des récits WSÁNEĆ afin de fonder ma compréhension du droit WSÁNEĆ dans un cadre cosmologique et ontologique différent et j’entame une exploration des implications que ce différent cadre a sur la compréhension du déversement et sur une approche WSÁNEĆ du « droit ». J’argumente que ce cadre requiert une plus grande attribution aux concepts d’« être » (being) et de « volonté » (agency) en lien avec la terre, en mettant l’accent sur la réparation et le maintien des relations d’une manière globale. En explorant les implications du changement de cadre, je problématise les notions de « compétence » et de « réparation ». Précisément, plutôt que d’aborder la relation à la terre par l’entremise de la compétence à son égard, j’argumente que le droit WSÁNEĆ offre une perspective centrée sur nos responsabilités mutuelles avec et envers la terre. J’argumente également que le concept de compétence peut compartimenter et limiter l’attention qu’accorde le droit WSÁNEĆ à la nature globale de nos relations à la terre. De même, plutôt que d’engager avec le droit WSÁNEĆ seulement afin de trouver une réparation, nous devons prendre du recul et examiner comment le tort causé par le déversement d’essence serait caractérisé dans le cadre distinctif du droit WSÁNEĆ.