Abstracts
Abstract
Over the past year, several excellent new publications focused on the histories of mixed-race French-Canadian communities in western Canada and the Pacific Northwest. Of these books, Jean Barman’s French Canadians, Furs and Indigenous Women in the Making of the Pacific Northwest merits special attention, because the author has successfully sought out, and integrated, vernacular voices as historical sources. And for this reason, Jean Barman is sometimes referred to as a “vernacular,” or grassroots historian. What is vernacular history? Is this genre a product of methodology or of one’s worldview? And can a vernacular approach to history help scholars navigate the increasingly politicised environment of indigenous studies? The author reflects on these questions, by sharing some of her personal experiences with Jean Barman that illustrate the complexity of the issues surrounding indigenous historical practice today.
Résumé
Au cours de la dernière année, plusieurs nouvelles publications d’excellente qualité se sont focalisées sur l’histoire des communautés canadiennes-françaises métissées de l’Ouest canadien et du nord-ouest du Pacifique. L’un de ces livres, French Canadians, Furs and Indigenous Women in the Making of the Pacific Northwest de Jean Barman, mérite une attention particulière en raison du fait que son auteure a recherché et utilisé avec brio des voix « vernaculaires » comme sources historiques. C’est pourquoi on qualifie parfois Jean Barman d’historienne « vernaculaire » ou populaire. Qu’est-ce que l’histoire vernaculaire? Est-ce le produit d’une méthodologie ou d’une vision du monde? En outre, une approche vernaculaire de l’histoire peut-elle aider les historiens à se frayer un chemin dans le champ de plus en plus politisé des études autochtones? L’auteure de l’article, poussant la réflexion dans ce sens, partage avec Jean Barman quelques expériences personnelles pouvant illustrer la complexité des questions entourant aujourd’hui la pratique de l’histoire autochtone.