Abstracts
Abstract
In 1942, the approximately 8,500 Japanese Canadian residents of Vancouver, like all other Japanese Canadians, were required to leave the coast. With limited exceptions, they could not return until 1 April 1949. Early returnees began to recreate a community; later, Japanese Canadians too young to remember the war and a handful of new immigrants reclaimed pride in the Japanese Canadian heritage. The re-created community is no longer an identifiable physical place; Japanese Canadians are scattered throughout Vancouver and its suburbs. The history of the Japanese Canadian Citizens Association (JCCA) shows how, with difficulty and with some conflict over the advisability of retaining a Japanese identity, Japanese Canadians re-created a society whose members simultaneously take pride in their Japanese Canadian heritage and fully participate in the larger community of greater Vancouver.
Résumé
En 1942, les quelque 8 500 résidents canado-japonais de Vancouver, comme tous les autres Canadiens japonais, ont été forcés de quitter la côte. Sauf exception, ils n’ont pas eu le droit d’y retourner avant le 1er avril 1949. Les premiers migrants de retour ont recréé une collectivité; plus tard, les Canadiens japonais trop jeunes pour se souvenir de la guerre et une poignée de nouveaux immigrants ont retrouvé la fierté de leurs origines canado-japonaises. La collectivité reconstituée n’est plus un lieu reconnaissable; les Canadiens japonais sont dispersés à Vancouver et dans les banlieues. L’histoire de la Japanese Canadian Citizens Association (JCCA) révèle la façon dont les Canadiens japonais ont su reconstruire une société dont les membres ont pu se montrer fiers de leurs origines tout en s’intégrant pleinement à la collectivité de la région métropolitaine de Vancouver, malgré les difficultés inhérentes au processus et les conflits concernant la préservation d’une identité clairement japonaise.