Abstracts
Abstract
Historians have paid scant attention to the compulsory conscription of men under the National Resources Mobilisation Act (NRMA) in Canada during the Second World War. This paper uses the mobilisation of Native Canadians as a case-study to determine the depth and extent of human resource mobilisation policies between 1940 and 1945. Government mobilisation departments and agencies relied on a remarkably decentralised and permissive administrative structure to carry out the NRMA mobilisation mandate. These organizational traits were exacerbated by active Native Canadian opposition to conscription and other factors, such as the geographic isolation and poor health of many Native men. As a result, a patchwork of disparate, inconsistent and ineffectual mobilisation policies affecting Canadian Indians was adopted during the course of the war.
Résumé
Les historiens se sont peu intéressés à la conscription obligatoire édictée par la Loi sur la mobilisation des ressources nationales au Canada pendant la Deuxième Guerre mondiale. Dans le présent article, l'auteur prend comme étude de cas la mobilisation des Autochtones canadiens pour mesurer la profondeur et I’ampleur des politiques de mobilisation des ressources humaines entre 1940 et 1945. Les ministères et les organismes gouvernementaux chargés d’appliquer la Loi sur la mobilisation reposaient sur une structure administrative décentralisée et permissive pour remplir leur mandat. Ces caractéristiques organisationnelles étaient accentuées par l'opposition active des Autochtones à la conscription et par d'autres fadeurs, comme l'isolement géographique et la mauvaise santé de beaucoup d'hommes autochtones. En conséquence, pendant toute la durée de la guerre, les politiques de mobilisation concernant les Autochtones furent disparates, inconsistantes et inefficaces.