Abstracts
Abstract
Harun Farocki’s films and installation works have often revisited the question—central to the history of experimental filmmaking—of the city and its representability. Focusing on Farocki’s recent installation Gegen-Musik, this article explores his efforts to reconfigure the genre of the Stadtsinfonie (city symphony) for a post-industrial era. To the difference of other recent efforts to renew modernist strategies for representing the city, Farocki interrogates the possibility of such a genre in an era characterized by the marginalization of human labor, industry and the image itself.
Résumé
Les films et les installations de Harun Farocki ont souvent abordé la question de la ville et de sa représentabilité, question fondamentale pour l’histoire du cinéma expérimental. À travers une analyse de l’installation Gegen-Musik (2004), cet article examine comment Farocki tente de reconfigurer le genre de la « Stadtsinfonie » pour l’époque postindustrielle. À la différence d’autres tentatives récentes de renouveler les stratégies modernistes pour la représentation des grandes villes, Farocki interroge la possibilité d’un tel genre à une époque caractérisée par la marginalisation du travail humain, de l’industrie et de l’image elle-même.