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Abstract
Formal spatial planning procedures tend to neglect the importance of socio-cultural elements that are inherently present as part of 'soft infrastructure' and are constituted from traditions, lifestyles, wishes, and the routines of individuals that form a local community. In contrast, the concept of cultural sustainability is closely linked with the socio-cultural heterogeneity of a local community. The inability of the formal spatial planning system in Slovenia to adequately engage with the social wishes and resistances of residents is highlighted in situations involving problematic confrontations between the members of the dominant 'common culture' and marginal groups. Two cases from Ljubljana are presented: the stigmatization of the Fužine neighbourhood and the problematic of mosque construction. The cases illustrate that the 'majority' of residents tend to perceive many subcultural representations in space as foreign, non-indigenous elements that could disrupt the everyday routine in a local community. They show how the deficiencies of the current spatial planning system in Slovenia are unable to address challenges posed by contemporary society's cultural, social, and economic transformations and can work quite the opposite way – by increasing the complexity (and level of difficulty) for possible implementation of measures supporting cultural heterogeneity in planning practice.
Keywords:
- Cultural sustainability,
- spatial planning,
- common culture,
- social exclusion,
- cost-benefit analysis,
- NIMBY
Résumé
Les procédures de planification formelles tendent à négliger l'importance des facteurs socio-culturels que l'on considère présents en tant que matériaux culturels de type « soft infrastructure » et qui comprennent les traditions, les modes de vie, les aspirations sociales, et les routines individuelles qui participent à la formation du tissu communautaire local. Par contraste, le concept de développement culturel durable est plus à même de renfermer le caractère hétérogène des pratiques culturelles locales. En Slovénie, les procédures de planification locale ne prennent pas suffisamment en compte ces aspects ethnoculturels et par conséquent, les stratégies de planification formelle occultent les aspirations sociales de la population. De plus, elle laisse place à une vision monolithique de la culture, telle que partagée et véhiculée par les membres du groupe culturel dominant. Afin d'illustrer cette dynamique sociale, deux études de cas issues de la ville de Ljubljana sont présentés : la stigmatisation du quartier Fužine d’une part et la problématique de la construction de la mosquée d’autre part. Les cas illustrent notamment que les résident appartenant à la majorité tendent à percevoir des dimensions de la ville comme étant étrangère, non-indigène et qui perturbent la ville et les activités quotidiennes. Ces cas illustrent les difficultés engendrées par le processus de planification spatiale.
Mots-clés :
- durabilité culturelle,
- planification spatiale,
- culture en commun,
- exclusion sociale,
- analyse coûts-bénéfices,
- NIMBY
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